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« Quand les corbeaux ne volent plus sur le dos » : une prison musée ?

Arnaud Theval, Alain Kerlan, Gaële Henri-Pannabière

128 p., ill., 14 X 20, 5 cm, 2024, ISBN 978-2-490447- 08 - 4. Prix : 15 euros.

Entre 2017 et 2020, fidèle à sa démarche qui privilégie l’élaboration de "dispositifs impliquant les personnes travaillant dans les institutions" l’artiste Arnaud Théval, accueilli en résidence dans la nouvelle maison d’arrêt de Draguignan, construite au milieu d’une forêt, est alerté par la présence animale dans l’enceinte carcérale. Enquêtant auprès des "habitants" de la prison - détenus et surveillant.e.s - sur cette présence, et prenant acte de son écho, il s’engage dans un travail photographique réunissant des détenus, des surveillant.e.s, des détenus et des surveillant.e.s autour d’une animal naturalisé, dans une mise en scène de leur choix. Aujourd’hui, la maison d’arrêt de Draguignan exhibe sur ses murs, des bâtiments administratifs aux coursives, et visibles par les seuls habitants de la prison, une vingtaine de ces photographies à l’échelle 1. Prison -musée ? Dans cet ouvrage, l’artiste lui-même ainsi que deux visiteurs privilégiés, s’interrogent sur le statut, le sens et la place des ces images, et sur leurs effets dans l’institution pénitentiaire...

« Quand les corbeaux ne volent plus sur le dos » : une prison musée ?

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